5 raisons qui rendent le ForumConstruction incontournable pour les PME

5 raisons qui rendent le ForumConstruction incontournable pour les PME

Lisez l’article jusqu’au bout, nous vous réservons quelques surprises !

 

Qu’est-ce qui permet à votre concurrent de s’en sortir mieux après la crise, alors que vous rencontrez les mêmes problèmes : hausse des prix, clients difficiles, règles plus sévères… La réponse à ces questions, vous la trouvez souvent sortie de l’esprit de consultants grassement payés ou d’événements aux prix exorbitants. Et si cet évènement était gratuit ? Sur mesure pour les professionnels de la construction, avec des thèmes d’actualité et des intervenants de premier plan du secteur de la construction et d’autres secteurs. Le ForumConstruction d’Embuild, le vendredi 17 mars, au Palais 10 de Brussels Expo, c’est l’évènement que vous cherchez. 5 raisons de s’inscrire.

 

La jeunesse est inquiète.

Vous voulez rendre les logements abordables.

On peut bien comprendre que les jeunes soient inquiets pour l’avenir. Avec le dérèglement climatique. Et même un bon emploi ne garantit pas un bon logement. Devrions-nous renoncer tranquillement à la propriété ? Va-t-on vers d’autres formules, comme le cohabitat ? Et quel sera l’impact de ces changements sur votre travail en tant que menuisier, peintre ou installateur ?

 

La numérisation n’en est qu’à ses débuts.

Vous voulez saisir chaque opportunité pour aller de l’avant.

Logiciel de création de devis, suivi des équipements et des véhicules… La numérisation rend votre entreprise plus efficace. Mais êtes-vous préparé à d’autres changements ? Construiserez-vous toujours sur chantier ou dans une usine demain ? La construction circulaire concerne-t-elle aussi votre entreprise ? Allez-vous rester un technicien ou évoluer de plus en plus vers les services et la consultance ?

 

Influenceur ou installateur ?

Vous voulez attirer les jeunes mais vous ne savez pas quelle approche adopter.

Les plâtriers et les couvreurs se font rares. Les médias en ont parlé la semaine dernière. Ce ne sont pas, loin s’en faut, les seuls postes vacants dans la construction qui sont difficiles à pourvoir. Pourtant, certains collègues parviennent à attirer les jeunes. Mieux encore : leur entreprise n’emploie que des moins de 40 ans. Comment réussissent-ils ? Et qu’en pensent les jeunes ?

 

2024, année d’élections.

Pas de prophètes de malheur mais une vision basée sur des faits.

Fédérales, régionales, locales. Les pouvoirs publics ne sont pas que des maîtres d’ouvrage, mais s’occupent aussi des lois et des règlements pour la construction. Plus encore, ils affectent le porte-monnaie des entreprises et des particuliers de toutes sortes de façons. Nul autre que Pierre Wunsch, gouverneur de la Banque nationale de Belgique, viendra expliquer l’état économique de notre pays.

 

Rendez la construction agréable.

Vous voulez visiter Batibouw gratuitement.

Notre ForumConstruction revient à Brussels Expo, où tout a commencé. Le site est facilement accessible en voiture ou en transports en commun. Les conférences commencent à 11 heures. Mais les portes ouvriront une heure auparavant, pour que vous ayez le temps de profiter de quelques sandwiches, de croissant ou de yaourt. Notre évènement se terminera à 12h30. Puis sera venu le temps de notre walking dinner, et d’une petite visite gratuite de Batibouw.

Business as unusual

Business as unusual

Vers une chaîne de construction tournée vers l’avenir

Olivier Vandooren connaît bien les tendances et évolutions du secteur de la construction. Voilà pourquoi nous avons choisi le directeur général de Buildwise pour nous parler de la chaîne de construction tournée vers l’avenir lors du ForumConstruction. Si vous aviez encore des doutes sur l’importance de ce sujet, voici d’ores et déjà un premier aperçu. Quelles entreprises de construction seront les grandes gagnantes de demain ? Et qui perdra gros ?

 

Prédire l’avenir, c’est risqué. Même avec la plus grande certitude, vous pouvez faire fausse route. Mais vous pouvez également commencer par vous demander quelle direction prendre. Se poser les bonnes questions, c’est un premier pas vers les bonnes réponses. Et vu les défis auxquels elles font face, les questions ne manquent pas pour les entreprises de construction. Le défi de la durabilité, avec un grand rôle pour la construction circulaire. Le défi de la technologie, pour rendre le processus de construction plus efficace. Le défi des nouvelles formes de logement, car la population change… Et surtout le plus grand défi de tous : comment réagir à toutes ces situations ?

 

D’autres modèles d’entreprise

Aujourd’hui, la construction se déroule surtout de manière linéaire. En effet, le schéma est simple : un maître d’ouvrage recherche un architecte, un entrepreneur transforme les plans en un bâtiment, et enfin, un autre acteur est responsable de l’entretien et des éventuelles réparations. La démolition – des années plus tard – et la réutilisation éventuelle d’un bâtiment sont rarement envisagées.

Ce modèle économique actuel est difficile à maintenir pour plusieurs raisons. Une fois qu’un projet est livré, les entrepreneurs n’en retirent aucun bénéfice supplémentaire. Cela ne pourra se faire qu’en attirant de nouveaux clients et en construisant de nouveaux projets. En outre, les projets deviennent de plus en plus complexes, ce qui augmente la probabilité d’erreurs et donc de coûts plus élevés. Un autre inconvénient : avec la méthode actuelle, il est impossible d’atteindre les objectifs climatiques européens. Et notre secteur reste sensible aux tensions géopolitiques, qui se traduisent, entre autres, par des prix élevés des matériaux. Quelles sont donc les solutions ?

 

Des produits aux services

Il n’est pas nécessaire d’expliquer ce qu’est la « construction circulaire ». Utiliser moins de matériaux, créer moins de déchets, moins de bâtiments vides… Personne ne s’y oppose. Mais outre les nombreux livres blancs et projets pilotes instructifs, il faut continuer de rechercher un modèle commercial permettant d’appliquer le principe à grande échelle. L’une des possibilités est la combinaison produit-service, un modèle dans lequel le produit reste la propriété du vendeur. Ce que le client achète alors, c’est la fonctionnalité et l’utilisation du produit. Pour citer le futurologue américain Alex Steffen : « Les gens ne veulent pas de foreuse, ils veulent juste un trou dans le mur. »

En nous concentrant sur les combinaisons produit-service, nous utilisons les matériaux avec plus de précaution et nous réfléchissons à ce qu’il advient d’un produit ou d’un bâtiment lorsqu’il atteint la fin de sa vie. Mieux vaut donc réparer et réutiliser que jeter et remplacer. En outre, le fait d’offrir des matériaux, des produits et des technologies en tant que service peut les rendre abordables pour les propriétaires de bâtiments. Les coûts sont répartis dans le temps. Et il n’est plus nécessaire de se préoccuper des défauts. En effet, celui qui les installe ou les vend s’occupe aussi de l’entretien. Ainsi, au lieu d’une vente unique, cela crée une relation à long terme avec le client, et un flux de revenus continu.

 

Numérisation et urban mining

Le contact plus étroit entre l’entreprise de construction, le sous-traitant, le maître d’ouvrage, le concepteur et le fabricant de matériaux de construction, nécessite également un échange d’informations plus précis. Le BIM, en abrégé Building Information Modelling, offre ici des possibilités intéressantes. Mais bien plus que ce n’est le cas aujourd’hui, le modèle BIM devra se concentrer sur l’inventaire : dans quel état et à quel endroit précis d’un bâtiment se trouvent les matériaux réutilisables ?

Avec la numérisation, de nouvelles entreprises pourraient également voir le jour, des spécialistes qui détectent les matériaux dans les bâtiments existants, évaluent leur qualité et les rendent à nouveau utilisables. Ainsi, le travail manuel a également un avenir. Il serait naïf de penser que l’ensemble de la chaîne de construction peut simplement passer à une nouvelle méthode de travail. Le secteur de la construction est trop complexe et diversifié pour cela. Il serait encore plus naïf de penser que, parce que ça a réussi hier, ce sera de nouveau le cas demain.

Pierre Wunsch, orateur au ForumConstruction

Pierre Wunsch, orateur au ForumConstruction

En quoi l’homme est-il pertinent pour les entreprises de construction ?

Pierre Wunsch est le gouverneur de la Banque nationale de Belgique. Encore plus que d’autres économistes, il possède une vue d’ensemble sur la politique monétaire et l’état économique de notre pays. Si un homme comme Pierre Wunsch se préoccupe du budget, cela signifie donc quelque chose. Alors, la demande d’Embuild pour davantage d’investissements publics est-elle toujours opportune ? Nous lui poserons la question lors de notre ForumConstruction, une édition entièrement consacrée aux élections de 2024.

Si nous voulons attirer des capitaux étrangers, notre pays a grand besoin de nouvelles infrastructures. Afin d’atteindre les objectifs climatiques, nous devons nous attaquer à notre parc immobilier délabré. Et pour nous rendre moins dépendants des tendances géopolitiques, nous devons nous engager beaucoup plus dans la production d’énergies renouvelables. Des défis pour lesquels le secteur de la construction est un partenaire indispensable.

 

Ne pas jeter l’argent par les fenêtres

Face à ces défis, la triste réalité est que les futurs gouvernements ne disposeront que d’une marge de manœuvre budgétaire réduite. Des investissements publics pour stimuler l’économie ? Il s’agit d’une formule qui a fait ses preuves. Mais la question est de savoir jusqu’où nos décideurs politiques peuvent ou veulent aller. Mais selon Pierre Wunsch, la bonne stratégie n’est pas de jeter l’argent par les fenêtres. Voit-il un équilibre entre les défis et les dépenses ? Et quelles conséquences pour le secteur de la construction ?

 

De grandes opportunités pour les petites entreprises

La TVA sur le gaz et l’électricité est fixée à 6 % définitivement. Le gouvernement fédéral a donné son accord en début de semaine. Il y aura également des accises sur le gaz et l’électricité. Quels sont les autres mécanismes en place pour atténuer l’impact de l’augmentation des prix de l’énergie ? Et pouvons-nous utiliser ces prix élevés pour provoquer un changement de comportement ? Par exemple, par des mesures incitatives qui rendent les technologies coûteuses rentables, et en encourageant les rénovations à haut rendement énergétique. Pierre Wunsch voit-il des opportunités supplémentaires pour les petites entreprises de construction ?

 

Des bulles de construction en devenir ?

Lorsque les ménages dépensent moins d’argent en énergie, ils le gardent pour construire ou rénover une maison. Ça semble logique. Mais dans quelle mesure ? Et ne devrions-nous pas surtout faire quelque chose contre les prix élevés de l’immobilier ? Selon le modèle de la Banque nationale, le marché immobilier belge est surévalué de près de 21 %. Bien sûr, nous pouvons aussi remettre en question le modèle. Prend-il en compte les bons facteurs ? Ces prix élevés sont-ils principalement déterminés par les terrains à bâtir, par le cadre juridique ou notre méthode de construction joue-t-elle aussi un rôle ?

 

Entrée gratuite

Le secteur de la construction n’est pas isolé. Et il n’est pas rare que le point de vue d’une personne extérieure apporte un éclairage surprenant. Avec Pierre Wunsch, nous invitons un orateur de premier ordre à notre ForumConstruction cette année. Un homme de chiffres et de faits, un homme avec une vue d’ensemble et proche de la politique et des entreprises. En période de crise économique et à l’approche d’une année d’élections à tous les niveaux politiques, cela peut compter.

L’Europe soutient BuildUp pour accélérer les rénovations énergétiques dans cinq pays

L’Europe soutient BuildUp pour accélérer les rénovations énergétiques dans cinq pays

BuildUp, le spécialiste de la construction hors site pour les nouveaux bâtiments et la rénovation énergétique, a été sélectionné pour le projet de subvention européen Life Giga Regio Factory. Ce projet a pour but d’accélérer la rénovation énergétique et de la rendre plus accessible, mais il illustre surtout le grand besoin de commencer à rénover énergétiquement à une (beaucoup) plus grande échelle. Avec cette sélection, BuildUp voit une fois de plus confirmé son rôle de leader dans la construction hors site à énergie neutre. Cela n’a pas échappé à la Flandre, puisque le ministre flamand du logement, M. Diependaele, se rendra aujourd’hui à BuildUp pour une visite de l’entreprise et un événement presse.

 

Les anciennes maisons ne stockent pas bien l’énergie

En Europe, 43 millions de foyers doivent faire l’objet d’une rénovation énergétique pour que notre continent soit climatiquement neutre d’ici à 2050. Une tâche énorme qui entraîne un coût considérable pour les gouvernements, mais aussi des opportunités insoupçonnées pour ceux qui veulent exploiter le potentiel de la construction hors site. La rénovation énergétique hors site consiste à rénover profondément et structurellement les maisons en appliquant autour d’elles une enveloppe de bâtiment isolante avec des façades et des toitures complètes assemblées dans un hall de production. Cela permet de réaliser en un temps record de grands projets comme la rénovation énergétique d’un ensemble de logements sociaux.

 

BuildUp dans un consortium européen pour la rénovation énergétique des logements sociaux

C’est également ce que reconnaît la Commission européenne, qui a choisi BuildUp comme l’une des 15 entreprises actives en Belgique, en Allemagne, en Italie et en France pour former un consortium avec un objectif commun : faciliter la rénovation énergétique de 750 000 logements sociaux avec une enveloppe de bâtiment produite hors site d’ici 2030. Au niveau belge, outre BuildUp, les partenaires impliqués sont Buildwise (anciennement WTCB), Greenwin et Housing Europe – l’organisme de coordination (dont le siège est en Belgique) pour le logement social en Europe. Le consortium est coordonné par Greenflex.

Michael De Bouw, chef du centre scientifique ” Rénovation & Patrimoine ” chez Buildwise : ” Nous sommes honorés que Buildwise, le centre d’innovation pour le secteur de la construction en Belgique, mène depuis une dizaine d’années, en collaboration avec des entreprises de construction, un certain nombre de projets innovants sur la numérisation et la rénovation préfabriquée. L’approche de la rénovation par la “construction hors site” est l’une des clés pour réaliser une vague de rénovation à grande échelle avec des techniques de rénovation de qualité et approfondies. Pour cela, il faut relever non seulement les défis techniques, mais aussi le marché et l’organisation, afin que le secteur puisse investir et passer à l’échelle pour rompre efficacement avec ces pratiques dans le secteur de la construction en Belgique.”

 

La construction hors site est l’avenir de la construction

Le projet de subvention européenne Life Giga Regio Factory est financé par le programme LIFE, l’instrument de financement de la Commission européenne pour l’action environnementale et climatique. L’intérêt de l’Europe pour BuildUp est un formidable élan, déclare Hélène de Troostembergh, CEO de BuildUp, mais ce n’est pas suffisant. “Le fait que BuildUp soit en forte progression est la preuve que nous sommes à nouveau sollicités pour un projet européen prestigieux. Cependant, notre pays est encore à la traîne en matière de rénovation énergétique. J’espère donc que nos autorités locales et supra-locales retiendront de notre sélection que la construction hors site est l’avenir de la construction et de la rénovation à grande échelle, énergétiquement durables et rapides comme l’éclair.”

 

Le ministre flamand du logement s’inspire de BuildUp

L’attention du gouvernement flamand sur le potentiel de BuildUp et de la rénovation énergétique est croissante. Aujourd’hui, 27 janvier à 14 heures, le ministre flamand du logement vient en visite de travail. L’objectif : faire le lien entre le projet européen de rénovation énergétique auquel BuildUp participe et les efforts politiques plus locaux en matière de rénovation énergétique.

“En tant que ministre du logement, je salue l’innovation dans le secteur de la construction. Nous aurons besoin de ce secteur dans les années à venir pour relever tous les défis dans le domaine du logement. Le logement social peut être un catalyseur important à cet égard : nous “expérimentons pour apprendre”. Le gouvernement flamand est heureux d’apporter sa contribution : par le biais de l’appel à projets, nous mettons 10 millions d’euros à disposition pour stimuler les techniques innovantes et expérimentales dans un cadre réglementaire. Nous ancrons les expériences dans les procédures générales entourant la construction de logements sociaux. De cette manière, nous voulons évoluer vers une construction plus rapide et une rénovation énergique du patrimoine social en Flandre”, déclare Matthias Diependaele.

Le nombre d’accidents de travail dans la construction a baissé au niveau d’avant le coronavirus   

Le nombre d’accidents de travail dans la construction a baissé au niveau d’avant le coronavirus  

Le nombre d’accidents de travail dans la construction ayant entraîné au moins un jour d’incapacité a diminué de 6,3 % en 2021 par rapport à 2019. Si nous observons une augmentation (+ 8,6 %) par rapport à 2020, n’oublions pas qu’il s’agissait de l’année du coronavirus, et qu’il n’était parfois tout simplement pas possible de travailler. Le risque d’accidents du travail était donc beaucoup plus faible. En d’autres termes, 2020 n’est pas un bon point de comparaison, 2019 l’est bien plus. « Mais nous ne nous reposons pas sur nos lauriers et nous voulons encore améliorer la sécurité dans notre secteur pour les années à venir », insiste Niko Demeester, CEO d’Embuild, la fédération de la construction. « La formation à la sécurité de base qui est entrée en vigueur cette année est déjà un pas en avant dans la bonne direction. Citons également le Construbadge, un moyen d’identification visuel pour tout le monde sur le chantier, qui devrait bientôt arriver aussi ».

En 2021, le nombre d’accidents de travail a retrouvé son niveau d’avant le coronavirus, d’après les chiffres ci-dessous. Par rapport à 2019, le nombre d’accidents avec au moins un jour d’incapacité a diminué de 6,3 % en 2021. Mais l’augmentation par rapport à 2020 est logique : la construction était alors à l’arrêt à cause de la pandémie.

 

Accidents avec au moins 1 jour d’incapacité Évolution Accidents ayant entraîné la mort Évolution
2014 10 369 16
2015 9827 -5,3 % 14 -12,5 %
2016 9692 -1,4 % 19 +35,7 %
2017 9348 -3,6 % 12 -36,9 %
2018 9182 -1,8 % 18 +50 %
2019 8899 -3,1 % 9 -50 %
2020 7678 -13,7 % 13 +14,4 %
2021 8341 +8,6 % 13 =

 

La construction a la réputation d’être un secteur peu sûr. Cependant, le nombre d’accidents du travail dans notre secteur diminue d’année en année, comme le montrent les chiffres de Fedris. Ces chiffres ne comprennent pas les accidents impliquant des travailleurs indépendants et des travailleurs détachés, mais Embuild demande que ces accidents soient également enregistrés, afin de pouvoir obtenir une image complète et précise de la situation matière de sécurité.

 

Le secteur de la construction fait tout ce qui est en son pouvoir pour améliorer la sécurité. En effet, ces dernières années, le secteur se montre de plus en plus conscient de l’importance de la sécurité, en lançant de nombreuses mesures et formations sur la sécurité. Les employeurs travaillent en étroite collaboration avec les syndicats sur ce point. Par exemple, l’une des mesures du plan d’action pour la sécurité d’Embuild est entrée en vigueur ce printemps, la formation à la sécurité de base pour chaque nouvel arrivant dans la construction. Cette formation prend 8 heures et doit être achevée dans le mois qui suit le début de l’emploi, pour tous les nouveaux arrivants. Cette mesure concerne toute personne qui commence à travailler dans le secteur de la construction, à moins qu’elle n’ait travaillé dans ce secteur pendant au moins 5 ans au cours des 15 dernières années. Actuellement, cette formation à la sécurité s’applique aux ouvriers de la Commission paritaire 124, de loin la plus grande de la construction. Mais nous insistons pour que le ministre fédéral du Travail, Pierre-Yves Dermagne, rende bientôt cette formation à la sécurité obligatoire pour toute personne travaillant sur un chantier (travailleurs des fournisseurs, indépendants et détachés…).

 

Embuild demande également depuis plusieurs années un enregistrement et un contrôle encore améliorés des personnes autorisées à se trouver sur un chantier de construction. « Comme en France, nous préconisons la généralisation du Construbadge pour tous les acteurs du chantier, y compris les indépendants et les travailleurs détachés. Cela permettra aux employeurs, aux syndicats et à l’inspection de procéder à un contrôle proactif, et donc de combattre le travail au noir et le dumping social », conclut Niko Demeester, Administrateur délégué d’Embuild.